ENTRETIEN
AVEC...
On
ne le voit pas toujours sous les feux de la rampe. Il est discret
(par nature ou par choix? Sans doute un peu des deux). Il est
néanmoins efficace et apporte sans bruit une contribution
inestimable à l'organisation des activités de
l'association et à la cohésion de la communauté. Daniel
Loundou Massala fait l'unanimité sur sa personne
et ses qualités de rassembleur. Il est l'un des doyens
les plus respectés de la communauté; c'est celui
vers qui on se tourne toujours pour quérir un conseil,
une aide quelconque. Et on peut être sûr qu'il
fera toujours quelque chose d'utile. Parfois, il prend l'initiative
si les circonstances le commandent pour aider à faire
avancer les choses. Portrait d'un sage au service des siens
et des autres. >>>
LE TEMPS DE LIRE
Madame
Bâ, Erik Orsenna: l'auteur est venu présenter
son dernier roman à Montpellier le 13 juin 2003.
Ecouter
l'entretien qu'il a accordé à Rodrigue Ossi
Le
devoir de violence, Yambo Ouologuem (Mali), éd.
Le Serpent à plumes, 276 p. (16 €)
dans la lignée d'un Kourouma, Yambo Ouologuem se livre à l'auscultation
du corps social africain. Le verdict est sans complaisance: l'Afrique est aussi
malade d'elle-même. L'homme blanc n'est pas le seul responsable des horreurs
qui ont été perpétrées sur le continent. C'est
une invitation à une relecture moins idyllique de notre histoire et
de nos réalités.
Hermina, Sami
Tchak (Togo), éd. Gallimard "Continents noirs",
350 p. (19,50 €)
Le sulfureux et dérangeant Sami Tchak est de retour. Dans ce dernier
roman, on retrouvera toute la frénésie verbale qui fait le charme
de ses oeuvres, et une fois de plus, il va à contre-courant des idées
reçues et du politiquement correct. Entre les obsessions érotiques
et les troubles identitaires de la galerie des personnages, il saisit l'occasion
de chaque péripétie pour assainer des coups à la bonne
conscience de ceux qui peuplent le théâtre mondial des impostures.
La
mondialisation à deux vitesses n'est pas un vain mot ni une
lubie de gauchiste en mal de slogans mobilisateurs. L'échec
sur la question du coton vient de le démontrer et de lever
encore plus haut un coin du voile. 
Après
avoir explosé la Guinée (4-0) en 1/4 de finale
du Tournoi Afrique-Amitié, le Gabon affiche clairement
et sans complexe l'ambition de remporter une compétition
dans laquelle elle a souvent brillé. La mobilisation de la
communauté autour des Panthères sera un atout et une source
de motivation supplémentaire. 
